Intervention dans le cadre d'une interpellation de Monsieur Martin Casier (PS) à Monsieur Alain Maron, Ministre de l'Environnement, concernant la collecte, le traitement et la réduction des déchets plastiques en Région de Bruxelles-Capitale.
Je remercie M. Casier pour son interpellation qui me permet de mettre en lumière un aspect peut-être méconnu de la pollution par les déchets plastique. Selon l'agence des Nations unies pour l'environnement, 70 % des gros déchets en plastique qui flottent sur les mers sont liés à la pêche. Il s'agit de résidus de la pêche intensive. Quelque 640.000 tonnes de filets et autres matériels de pêche sont jetées dans les océans chaque année, causant la mort de plus de 130.000 phoques, dauphins, otaries, tortues, petites baleines et autres oiseaux de mer.
Cela pose question et nous amène à nous interroger sur nos modes de consommation. Cela fait également écho à la volonté du gouvernement de lutter contre les impacts environnementaux indirects. Je rappelle l'importance de soutenir et de promouvoir des modes de consommation qui engendrent le moins d'impact possible sur les animaux et l'environnement. J'ai conscience qu'il ne s'agit pas d'une matière propre à la compétence de l'environnement, mais il me semblait important de le souligner.
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