Question d'actualité posée le 5 juin 2020 au Ministre bruxellois de l'Environnement. Pour lire l'intégralité des échanges, cliquez sur ce lien (page 18).
L’Institut Royal Météorologique a annoncé lundi dernier que depuis 1833, nous n’avions jamais connu un mois de mai aussi sec. On a ainsi pu lire dans la presse qu’il est tombé en mai moins d’un dixième de la quantité d’eau qui tombe habituellement pendant le mois de juin en Belgique.
Le précédent record datait de 2018, preuve s’il en fallait encore que le dérèglement climatique est déjà en train de nous affecter de plus en plus. C’est d’ailleurs ce qu’indique l’IRM dans son communiqué : le changement climatique augmente les épisodes de sécheresse. Et si ce début de mois de juin est certes pluvieux, on évoque déjà un été aussi extrême que le précédent en termes de sécheresse.
Les causes de ce dérèglement sont connues, ce sont notamment nos pratiques alimentaires et agricoles, mais ma question porte surtout sur les conséquences de ces sécheresses. La faune sauvage en souffre beaucoup, y compris à Bruxelles. Il me semble donc important d’y apporter des solutions, tant pour des raisons de bien-être des animaux sauvages individuels que pour des raisons de sauvegarde de la biodiversité. J’ai lu hier dans la presse bruxelloise néerlandophone que la Région travaillait à l’élaboration d’un plan sécheresse pour le futur. Mes questions concernent la situation présente :
Quel est l’état du niveau d’eau des étangs de la Région ? Est-ce que Bruxelles-Environnement suit leur évolution, pour veiller à ce que les animaux puissent toujours s’y abreuver ? Jusqu’à l’adoption du plan sécheresse prévu, est-ce que des directives existent déjà en cas de situation extrême ?
Est-ce qu’une communication est prévue par Bruxelles Environnement à destination de la population bruxelloise, pour l’encourager à disposer des abreuvoirs qui bénéficieraient aux différentes espèces d’animaux sauvages de la Région ?