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L'utilisation de calèches à Bruxelles

Question orale à Monsieur Bernard Clerfayt, Ministre du Bien-être animal, concernant l'utilisation de calèches à Bruxelles.


L’utilisation de chevaux pour des tours en calèche dans le centre de Bruxelles pose aujourd’hui question. Il s’agit d’une attraction touristique qui crée la polémique dans beaucoup de villes du monde. Plusieurs instances locales ont d’ailleurs décidé de l’interdire purement et simplement.


À titre d’exemple, les calèches ne sont plus autorisées dans les rues de Barcelone depuis juin 2018. Quelque temps plus tôt, un cheval était mort d’épuisement après avoir tracté des touristes dans la ville catalane. Montréal appliquera également une interdiction des calèches dès janvier 2020. Et la ville de Gand prendra une mesure similaire, en cessant d’octroyer des permis aux cochers.


Ces décisions sont fondées sur des préoccupations liées au bien-être animal et sur l’évolution de la considération que nous éprouvons pour les animaux. Les opposants aux calèches avancent plusieurs arguments : elles pèsent un poids conséquent, a fortiori lorsque des gens y sont installés, et les tracter toute la journée demande un effort important ; les chevaux étant des animaux sensibles au bruit et à l’agitation, le centre de Bruxelles n’est donc pas un endroit propice à leur bien-être ; ils sont soumis à des conditions météorologiques parfois extrêmes ; enfin, l’utilisation d’animaux dans ces circonstances est en décalage avec le traitement éthique que les animaux sont en droit de recevoir pour mener une vie digne.


Durant l'été 2018, la presse annonçait que les cochers bruxellois avaient pris la décision de ne plus sortir leur calèche en journée, lorsque les conditions étaient caniculaires. Il me semble que cette mesure va dans le bon sens, mais je me demande si elle est suffisante.


Combien de cochers et combien de chevaux sont-ils en activité sur le territoire de la Région bruxelloise ? Quel type de permis ces cochers reçoivent-ils pour exercer leurs activités dans la ville, et combien de temps sont-ils valables ?


Existe-t-il un suivi proactif de la part de l’administration bruxelloise en matière de bien-être animal ? L’administration vérifie-t-elle si l’engagement pris par les cochers de mettre leurs animaux au repos en période de fortes chaleurs est bien respecté ? Cliquez ici pour lire le compte-rendu complet avec la réponse du Ministre.

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