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La déminéralisation de certains espaces par Bruxelles Mobilité

Question orale adressée le 10 novembre 2020 à la Ministre bruxelloise de la Mobilité concernant « l’annonce de la déminéralisation de l’espace public par Bruxelles Mobilité ». Pour lire l'intégralité des échanges, dont la réponse de la Ministre, cliquez sur ce lien (p 11).

 

Fin septembre, nous avons pu lire dans la presse le relai d’un communiqué de Bruxelles Mobilité qui annonçait qu’une somme de plus d’un million d’euros a été allouée en 2020 à des projets de déminéralisation de l’espace public, dans le but de remplacer à certains endroits l’asphalte par des espaces verts.


Personne ne s’opposera aux objectifs poursuivis à travers ces investissements. À ce titre, la presse a repris vos mots lorsque vous avez rappelé les bénéfices qu’apporte la végétation en termes de fraîcheur, de purification de l’air et de bien-être des citoyens. Plus techniquement, ces travaux permettraient d’accroître la perméabilité des sols et d’améliorer la gestion des eaux de ruissellement. Ce sont des thématiques qui reviennent d’ailleurs fréquemment sur la table dans ce Parlement, et c’est évidemment une bonne chose.


Le communiqué cite quelques exemples d’artères où de tels travaux ont déjà eu lieu : Boulevard du roi Albert II, Chaussée de Mons, ou encore Avenue de Fré. Il est aussi fait mention de trois zones en cours de réalisation, et de l’étude d’autres projets pour l’année 2021.


On peut se réjouir de ces travaux, qui vont évidemment dans le bon sens. Mais je pense qu’il serait utile que le Gouvernement amène d’autres éléments d’information, qui ne se trouvent pas dans le communiqué de Bruxelles Mobilité.


Pourriez-vous ainsi nous dire par qui ces travaux sont effectués ? S’agit-il du personnel de Bruxelles Mobilité ?


Pourriez-vous indiquer selon quels critères les endroits visées par les travaux de déminéralisation sont choisis ?


Enfin, pourriez-vous présenter le type de végétation installée ? La plantation d’arbres est-elle envisageable et, le cas échéant, effectuée ?


Et, surtout, pourrions-nous connaître la superficie d’espace public qui a bénéficié et bénéficiera de cette déminéralisation, pour nous permettre de comparer cette surface à celle des zones vertes qui sont perdues à Bruxelles en raison de la densification urbanistique ?


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